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Un emploi informatique sur 10 va traverser les océans

Selon une étude de Gartner intitulée  »

U.S. Offshore Outsourcing : Structural Changes, Big Impact« , sur les 10,3 millions de postes salariés des secteurs technologiques, 500.000 pourraient migrer vers l’Inde ou la Russie en 2003 et 2004. En comptant les activités annexes, sous traitantes ou de distribution, qui seront concernées pour environ 1 emploi sur 20, le mouvement pourrait toucher jusqu’à 10% des emplois américains du secteur des hautes technologies. Ces chiffres font suite, notamment, à ceux de Forrester Research, cités récemment par des responsables des ressources humaines chez IBM (cf. nos informations publiées en juillet). Selon Gartner, le phénomène pourrait toucher plus particulièrement les services du secteur tertiaire, comme la banque, l’assurance ou la santé, mais aussi les centres de contats. Sous le doux euphémisme d’outsourcing L’industrie US cherche depuis deux ans à compenser la récession du secteur de l’informatique en réduisant ses coûts par l’emploi de programmeurs qualifiés payés une fraction du prix des développeurs américains. A cela s’ajoute la pression des financiers, qui entendent retrouver des résultats bénéficiaires, et poussent à la réduction des coûts. Les annonces de réductions d’effectifs se succèdent, avec es chiffres souvent d’une grande ampleur, comme chez Siebel Systems qui supprime 9% de ses effectifs. De son côté, le géant IBM a affirmé que l’outsourcing était indispensable au maintien de sa compétitivité dans le logiciel et les semiconducteurs. IBM emploie déjà 5.400 travailleurs indiens sur ses 316.000 salariés. La position ambiguë des politiques US Les législateurs de cinq états américains ont commencé à réagir sous la pression de leurs électeurs salariés de l’informatique et des réseaux de distribution (10% des emplois ont un caractère commercial): ils ont fait inscrire, sur les contrats d’Etat, que les salariés intervenant soient des citoyens américains, sauf bien évidemment si ces derniers ne réunissent pas les compétences nécessaires. Mais c’est oublier qu’aux Etats-Unis l’outsourcing ou externalisation est aussi relayés par de puissants lobbys, qui permettent à des pays comme la Russie, l’Inde ou certains pays d’Asie du Sud-Est, de bénéficier de l’appui de nombreux députés et sénateurs.

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