Le CDT,
Center for Democracy and Technology, a testé durant neuf mois diverses techniques d’écriture des adresses email. Ces dernières ont été déposées sur des sites, des listes de diffusion, des groupes de discussion, ainsi qu’en s’identifiant sur des sites commerciaux. 97% des 9.000 messages non sollicités reçus durant les 9 mois provenaient des adresses écrites sous leur format usuel : nom@domaine.com. Les spammeurs utilisent généralement des robots d’extraction qui suivent les liens, visitent les sites, et repèrent les adresses email afin de les placer dans leur base de données qui servira ensuite de support aux envois non sollicités. Ces robots d’extraction sont de simples logiciels, dont certains sont même disponibles sous forme de freeware sur les sites de téléchargement. Supprimer l’@ pour tromper le spammeur L’identification des adresses email est réalisée simplement par la spécificité unique de la présence de l’arobase ( @ ) séparant le nom ou le pseudo de l’internaute du domaine auquel il adhère. Il suffit donc au robot de scanner les pages visitées, et d’en extraire les données au format xxx@yyy.zzz. CDT a testé une autre forme de nommage de l’adresse email, en l’écrivant sous sa forme phonétique : xxx at yyy.zzz. L’absence du symbole @ ne permet plus le repérage automatique des adresses email, et l’expression « at est un terme générique de la langue anglaise, qui écrit sous la forme indiquée n’est pas repérable, puisqu’il est un terme de liaison du langage commun. La méthode est efficace, puisqu’elle permet d’échapper à la quasi-totalité des spams. Jusqu’à ce que les spammeurs modifient leurs algorithmes afin d’indexer les xxx at yyy.zzz à l’aide du point de séparation du domaine ? Alors peut-être écrirons-nous nos adresses sous la forme xxx at yyy dot zzz !
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