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Une histoire d’espionnage à la sauce curry

Selon les informations divulguées par le journal Indien

« The Indian Express », le gouvernement Indien demande des comptes aux Etats-Unis.

Un porte-parole du gouvernement indien vient de déclarer: « Les Américains ont utilisé un soi-disant programme pour lutter contre le cybercrime alors qu’il s’agissait d’une couverture pour se livrer à de l’espionnage. »

D’après le journal d’information de l’Union Indienne, un officier des services secrets indiens, plus précisément de la division « Recherche et Analyse » ainsi que deux autres personnes, membres du Conseil national de sécurité et qui représentaient leur pays sur ledit forum contre le crime organisé ont été arrêtées pour avoir pris des contacts pourtant interdits avec un diplomate américain.

Les trois hommes ont confessé avoir effectivement tenu un rendez-vous interdit mais, pour l’instant, l’ambassade américaine n’a rien précisé quant à la suite des évènements.

Selon Zone-H.com, la collaboration entre les services de renseignements indiens et américains a commencé en 2002 avec la création de « l’Indo-US Cyber Security Forum qui a été conçu comme une structure devant faciliter la coopération dans la lutte contre la cybercriminalité entre les deux pays à la pointe des technologies de l’information.

Car aux delà des problèmes sociaux liés au système de castes, qui ébranle le pays depuis des siècles, l’Inde n’est pas que le pays des crématoriums au bord du Gange et du poulet tandoori. C’est aussi un des pays les plus puissants au monde. L’Inde du président Abdul Kalam dispose de l’arme nucléaire, d’une forte industrie pharmaceutique et les informaticiens du pays sont parmi les plus recherchés.

Il n’est pas impossible que l’armée américaine cherche à séduire des espions indiens et ainsi obtenir par trahison des informations confidentielles. Rappelons qu’il y a environ deux ans, l’agent secret Rabindra Singh a fait exactement cela en abandonnant les services indiens pour passer à l’ennemi: il est devenu salarié d’une grande agence américaine. Affaire à suivre.

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