Détecter les dispositifs USB Type-C non conformes, défectueux ou malveillants ? Il y a un protocole pour ça. Ses spécifications viennent d’être gravées dans le marbre par l’USB 3.0 Promoter Group, qui fédère HP, Intel, Microsoft, Renesas Electronics, STMicroelectronics et Texas Instruments. Elles font référence aux méthodes cryptographiques existantes et acceptées à l’international pour le formatage de certificats, les signatures numériques ou encore les générateurs de nombres aléatoires.
Objectif : permettre aux systèmes hôtes de confirmer l’authenticité d’un périphérique ou d’un chargeur. Le tout dès la connexion filaire, avant qu’un transfert de données ou d’alimentation ne puisse avoir lieu.
Concrètement, cela signifie qu’en déplacement, on pourrait paramétrer un smartphone pour qu’il ne se charge que sur un câble certifié. Ou bien, pour les PC en entreprise, limiter l’accès aux périphériques de stockage vérifiés.
Charge aux OEM d’implémenter le protocole et d’y associer les logiciels nécessaires, pour atténuer les risques liés aux dispositifs non conformes, souligne ITespresso.fr.
Sur ce même dossier, on notera l’implication d’Amazon, qui a décidé d’ajouter, sur sa liste de produits électroniques interdits à la vente, l’intégralité des câbles et adaptateurs USB Type-C qui ne respectent pas les standards du marché. Les contrevenants risquent la fermeture de leur compte marchand et la destruction de leurs produits dans les centres de logistique du groupe e-commerce.
A lire aussi :
Le connecteur USB réversible entre en production, les adaptateurs aussi
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.