Commodore PET, Apricot, TO7, Apple Lisa… autant de machines qui constituent le patrimoine de l’informatique moderne. Et pourtant, alors que les ordinateurs ont plus de 60 ans, personne n’avait pensé à les réunir au sein d’un musée afin de faire vivre cette mémoire commune.
Mais aujourd’hui, une exposition rend enfin hommage à ce patrimoine. ‘1940-1990 Histoires d’informatique’ retrace l’histoire de machines mythiques réunies sur le toit de la Grande Arche de la Défense à Paris (du 5 juin au 8 octobre).
Cette exposition a été rendue possible grâce à la volonté de Philippe Nieuwbourg, collectionneur acharné et de son association AntéMémoire. « Je me suis rendu compte que nous étions en train de perdre la mémoire de l’informatique. Les plus jeunes n’ont jamais vu les ordinateurs sur lesquels travaillaient leurs parents. J’ai donc travaillé deux ans pour monter cette exposition ».
Car les choses n’ont pas été simples à mettre en place. « Il a fallu convaincre. J’ai été confronté à ceux qui ne voulaient rien faire et ils étaient nombreux ! », explique-t-il.
L’exposition présente donc une cinquantaine de machines mythiques, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Et pour certaines d’entre elles, on peut même parler d’objets artistiques tant les matières et les formes sont atypiques. Ces ordinateurs ont fait travailler et rêver des milliers de personnes. Des utilisateurs absolument fascinés par la puissance de l’époque : 8 Ko ou 16 Ko de mémoire vive. Imaginez un peu !
Les premiers PC de loisirs sont également présents : ZX81 de Spectrum, Commodore, TO7 (qui ont fait la joie des écoliers dans les années 80).
On peut également observer les premiers PC portables (qui pesaient une bonne dizaine de kilos…) et les anciens supports de stockage : cartes perforées, bandes, disquettes 5,25 pouces aux capacités hallucinantes de quelques centaines de ko… Les premiers outils de communication figurent aussi en bonne place avec notamment le formidable modem acoustique de Texas Instruments.
Des journaux informatiques d’époque (Le Monde Informatique…) sont également exposés. On peut ainsi découvrir qu’en 1982, la fraude informatique faisait déjà la une !
On pourra néanmoins regretter que de nombreuses autres machines soient absentes de cette rétrospective. Mais cette exposition se veut l’avant-goût d’un musée permanent qui devrait bientôt ouvrir ses portes.
En effet, le Toit de la Grande Arche a choisi de convertir une grande partie de son espace pour accueillir de manière permanente ce musée de l’informatique des télécommunications et des métiers. L’informatique ne perdra donc pas sa mémoire !
Voilà à quoi ressemblait un ordinateur dans les années 50
Le mythique Apple III
Le Commodore PET et ses 16 Ko de RAM : le rêve en 1980 !
Un des premiers (trans)portable
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