Microsoft ne veut plus être accusé d’étouffer la concurrence et veut éviter à tout prix un long et douloureux nouveau procès. La firme a annoncé ce mercredi qu’elle permettrait aux fabricants d’ordinateurs d’intégrer par défaut Google et d’autres outils concurrents dans son futur système d’exploitation Windows Vista.
Brad Smith, vice-président de l’éditeur, a rappelé que le premier éditeur mondial de logiciels s’était engagé à oeuvrer pour un système transparent et ouvert. « Si un fabricant veut proposer des services concurrents de recherche (…) par défaut, il le peut », a déclaré Smith lors d’un discours à la New America Foundation, un institut public basé à Washington. Le discours est louable mais semble opportuniste. Il y a encore quelques mois, Microsoft envisageait de vendre Vista en y intégrant par défaut son moteur maison (Live Search). Une intention qui avait fait hurler la concurrence et les autorités antitrust. Ainsi, en mars dernier, la commissaire européenne à la Concurrence Neelie Kroes a écrit à l’éditeur pour lui demander de respecter les règles de la concurrence avec son nouvel OS. La Commission européenne a notamment prévenu Microsoft qu’il ne pourrait pas vendre Windows Vista en Europe s’il incluait certains éléments Microsoft tel le moteur de recherche intégré à Explorer 7 qui pourrait ainsi faire de l’ombre à Google. « Nous sommes préoccupés par la possibilité que le prochain système d’exploitation Vista comprenne plusieurs éléments qui sont actuellement disponibles séparément chez Microsoft ou d’autres sociétés », a déclaré le porte-parole de la Commission Jonathan Todd. Visiblement, Microsoft a compris le message.
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