Après les multiples incidents en France (Bouygues Telecom, Cegetel, France Télécom, Free, SNCF), c’est au tour du Japon de connaître de graves incidents touchant un réseau télécom, révèle l’AFP.
Vodafone KK, la filiale nipponne du géant britannique, a essuyé deux incidents majeurs en une semaine. Une première panne d’environ quatre heures s’est produite le 23 mai, empêchant quelque 565.100 personnes de téléphoner, d’échanger des courriers électroniques ou d’accéder aux services de contenus en ligne via le réseau 3G, dans l’agglomération de Tokyo et dans la partie nord du Japon principalement. Une deuxième interruption de services s’est produite mercredi 25 mai touchant l’ensemble du réseau 3G de Vodafone dans l’Archipel pendant près de quatre heures, et rendant impossible l’accès aux sites Internet mobiles et les échanges de données via cette infrastructure. L’ensemble des 993.000 abonnés à ces services ont été touchés. « Nous sommes en train de rechercher les causes exactes de ces incidents. Nous faisons de notre mieux pour éviter ce genre de problèmes et en analyser les causes », a déclaré à l’AFP un porte-parole de Vodafone au Japon. Pour le moment l’opérateur n’exclut pas des causes humaines. Voilà qui ne va pas arranger les affaires de Vodafone au Japon. Car la filiale est en crise. Vodafone K.K. a enregistré une baisse de 15,4% de son bénéfice annuel courant, imputable notamment à la faiblesse de la croissance du nombre de ses abonnés. La filiale nippone du groupe britannique a connu une année tumultueuse, avec une stagnation des ventes de téléphones de 3e génération, deux changements de direction et une hémorragie d’abonnés plus forte que chez n’importe quel autre opérateur japonais en un seul mois. Le bénéfice courant est ressorti à 153,37 milliards de yens (1,42 milliard de dollars) sur l’exercice à fin mars, contre 181,21 milliards de yens l’année précédente, tandis que son chiffre d’affaires a diminué sur la période de 11,2%.
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