WebAssembly devrait rapidement s’imposer sur les navigateurs web. Cette offre soutenue par le W3C permet de simuler un processeur virtuel, capable d’exécuter des programmes à une vitesse proche du code natif. Un projet soutenu par quatre éditeurs connus pour leurs navigateurs web : Apple (Safari), Google (Chrome), Microsoft (Internet Explorer et Edge) et Mozilla (Firefox).
WebAssembly ne part pas de zéro, puisqu’il reprend les principes d’asm.js, technologie permettant de booster la capacité de traitement des applications web.
Cette spécification semble mettre tout le monde d’accord. Microsoft vient ainsi d’en annoncer le support officiel dans une version de test de Edge, son navigateur web de nouvelle génération. La firme note une meilleure efficacité par rapport à asm.js, du fait d’un code plus compact et plus facile à traiter par le navigateur web.
Même annonce chez Google, qui vient d’ajouter le support du WebAssembly au sein du moteur JavaScript V8 utilisé par Chrome et Chromium. Idem enfin chez Mozilla, qui propose dorénavant le support de cette technologie dans les versions de test de Firefox. Seul Apple manque à l’appel, chose logique, le navigateur web Safari n’étant pas le produit le plus central de l’offre de la firme de Cupertino.
Notez qu’une démo est proposée sur le site du projet WebAssembly. AngryBots est une adaptation d’un jeu Unity, compilé pour le web en deux versions : asm.js+WebGL et WebAssembly+WebGL.
Une manière de rappeler de rappeler deux faits importants : le navigateur web va devenir un élément central du jeu vidéo dans les années à venir ; les outils permettant d’adapter des jeux au monde du web sont prêts. Et les navigateurs web fourbissent aux aussi leurs armes.
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