Une fois encore, Axelle Lemaire prend de court la communication de la SNCF. On se souvient du fameux tweet de la secrétaire d’Etat (« Toc,toc, toc, la SNCF : on peut se voir pour discuter wifi dans le train ? ») en octobre dernier, par lequel elle mettait le doigt sur le retard de l’opérateur national en matière de déploiement des réseaux sans fil dans ses rames de TGV. Ce matin, sur France Inter, Axelle Lemaire a assuré que la SNCF lancerait en février prochain un appel d’offres sur le sujet, avec des technologies assurant un accès continu y compris à 300 km/h. La ministre indique qu’il s’agira de reprendre un dossier sur lequel bute la SNCF depuis des années, évoquant des « expérimentations passées qui ont coûté très cher ».
La secrétaire d’Etat au Numérique a également fait part de son souhait de voir l’opérateur national offrir le Wifi gratuitement aux passagers. Indiquant espérer que « la récente hausse des tarifs de la SNCF inclura le coût du déploiement du Wifi ». Selon Axelle Lemaire, cet appel d’offres fera partie d’une stratégie numérique plus globale que doit annoncer la SNCF début février.
En 2013, le ministre des Transports de l’époque avait reconnu que l’expérimentation du Wifi à bord du TGV, lancée en 2010, se révélait « coûteuse, aussi bien en investissement qu’en maintenance ». Et d’ajouter alors : « En l’état, ces coûts ne permettent pas de trouver un modèle économique autorisant un déploiement de cette offre de service sur l’ensemble des liaisons TGV à très court terme. » L’expérimentation de 2010 sur le TGV Est s’était aussi révélée techniquement peu concluante, selon nos articles de l’époque. La direction de la SNCF reconnaissant alors des difficultés techniques importantes.
Selon les évaluations de la SNCF à l’époque, équiper une rame de TGV en Wifi coûte 350 000 euros. Et la société en opère environ 450.
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