Elles ne sont pas considérées comme malveillantes, mais peuvent dégrader les performances d’un système, en perturber l’utilisation, voire en affaiblir la sécurité. Ce sont les « applications potentiellement indésirables ».
Dans cette catégorie, Microsoft classe notamment les logiciels publicitaires, les mineurs de cryptomonnaies et les outils P2P de type Torrent.
Il y intègre aussi certains programmes qui tentent d’en installer d’autres ou encore de passer sous le radar des solutions de sécurité informatique.
Windows 10 inclut de quoi se protéger de ces PUA (« potentially unwanted applications ») – ou PUP (« potentially unwanted programs »).
Il en bloque toute exécution ou installation, les met en quarantaine et notifie l’utilisateur.
Ce dernier ne peut cependant pas activer lui-même la fonctionnalité. Un administrateur doit s’en charge, en passant par Intune, Endpoint Configuration Manager, les stratégies de groupe ou les applets de commande PowerShell.
Cela devrait changer avec la prochaine version majeure de Windows 10, attendue d’ici à fin mai. Une option fera son apparition dans les paramètres de sécurité. Elle permettra de bloquer les applications indésirables, leur téléchargement ou les deux.
Le blocage des téléchargements est actif depuis le mois de mars dans les paramètres d’Edge. Éteint par défaut, il requiert l’activation de SmartScreen. Le navigateur bloque également les URL de ressources associées aux PUA.
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