Microsoft multiple les maladresses avec Windows 8. Maladresses qui prennent la forme de limitations, voire de contraintes, que rien ne permet de réellement justifier, si ce n’est des volontés marketing ou politique.
Premier élément qui a mis le feu aux poudres, l’impossibilité d’utiliser d’autres navigateurs web qu’Internet Explorer dans Windows RT, la mouture ARM de Windows 8. Un problème qui a intrigué les autorités européennes et américaines, qui se penchent actuellement sur le dossier.
Nouvelle initiative malheureuse de l’éditeur avec Windows 8 Release Preview (présenté ce matin dans nos colonnes) qui rend inopérant les logiciels permettant de booter le système directement sur le bureau classique ou de lui rendre son menu « Démarrer » (comme Start8).
Qu’on se le dise, le bureau par défaut et le menu du système sont l’interface Metro, et rien d’autre. On a rarement vu un choix imposé avec une telle autorité.
Depuis plusieurs années, Microsoft propose des versions gratuites de ses outils de développement. Visual Studio Express 2012 for Windows 8 a été annoncé, mais il ne permettra de développer que des applications Metro.
Les personnes créant des logiciels desktop traditionnels devront donc utiliser le prédécesseur de cette offre… ou se payer la version professionnelle de Visual Studio 2012. Une décision qui ne plaira guère aux développeurs.
Dernière idée de la firme de Redmond, interdire les “class actions” dans le contrat de licence de son nouvel OS. Certes, nous ne sommes guère concernés, puisque le principe du recours collectif ne peut être employé dans notre contrée.
En réunissant de nombreux plaignants sous une même bannière, il permet cependant de donner du poids à leurs demandes, en particulier face aux multinationales, nullement effrayées par les attaques individuelles.
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