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A. Poyac (Prixtel): «En 2009 nous avons multiplié par trois le nombre de nos clients»

L’opérateur virtuel low cost Prixtel étoffe son catalogue. Il vient d’annoncer le lancement de l’offre Internet Nomade qui propose une ligne 3G+ à 39 euros hors taxe par mois. Un forfait data limité à 1 Go (0,24 euro HT/Mo au-delà) qui engage sur 24 mois. A consommer depuis une clé 3G (vendue 1 euro) ou depuis le netbook Acer en double boot (Windows XP/Android) doté d’une carte SIM que propose l’opérateur pour 199 euros (HT).

Après la téléphonie fixe et mobile, cette nouvelle offre vise à répondre aux besoins de nomadisme des professionnels qui ne trouvent pas satisfaction chez les opérateurs traditionnels. L’occasion pour Silicon.fr de faire un point sur le bilan de Prixtel et ses développements avec son directeur général Anthony Poyac, six ans après la création de l’entreprise par David Charles.

Quel bilan de l’année 2009 tirez-vous pour Prixtel?

2009 a été une très bonne année. Une année majeure puisque nous avons abordé le marché des offres mobiles pour les particuliers et les perspectives sont allées au-delà de nos espérances. Nous avons doublé le chiffre d’affaires à 16 millions d’euros et multiplié par trois le nombre de clients avec 90 000 utilisateurs aujourd’hui.

Comment expliquez-vous ce succès, qui plus est en période de crise?

Nous sommes arrivés avec deux offres originales avec forfait Modulo qui facture l’utilisateur selon le forfait le plus intéressant du marché. Des offres qui correspondent mieux aux attentes des consommateurs que ce que proposent les opérateurs mobiles traditionnels et virtuels (MVNO).

Nous avons par ailleurs été les premiers à lancer l’iPhone 3G sur le marché [après Orange, ndlr] qui a généré 20 % des ventes globales. Une opération que nous n’avons pas eu la possibilité de renouveler après la fin de l’exclusivité avec Orange pour le 3Gs [les exigences d’Apple, notamment en matière de volume de consommation, s’avérant trop contraignantes pour Prixtel, ndlr]. Enfin, en juin dernier, nous avons lancé la première offre voix illimitée à un tarif accessible qui, là aussi, répond aux attentes des consommateurs.

Comment fonctionne votre solution d’aiguillage qui permet de moduler les facturation en fonction de la consommation réelle?

Commercialement, nous facturons le client selon le forfait du marché le plus avantageux pour lui en fonction de sa consommation réelle. Autrement dit, ce qu’il aurait payé s’il avait lui-même choisi le forfait le plus économique. Sauf que notre système automatise les traitements, s’adapte tous les mois à la consommation du client et actualise en temps réel les modifications tarifaires des opérateurs. Un vrai plus car il n’est pas simple de comparer les offres du marché aujourd’hui. Dans les faits, nous achetons des minutes de communication en volume, majoritairement à SFR pour le réseau mobile. La solution avait été développée pour le marché du fixe, c’est un outil que nous maîtrisons parfaitement.

Quid du marché professionnel?

Nous avons lancé les offres en direction des professionnels en 2007 sur le marché mobile que nous avons réaménagé cette année. Notamment avec le forfait Flotte [offre de gestion de flotte de terminaux avec gestion des communications intra-flotte et vers les fixes, ndlr] lancée en juillet et qui a bien démarré en fin d’année. En septembre, nous avons lancé notre offre voix illimitée pour les professionnels pour 65 euros par mois, une offre extrêmement intéressante sur le marché. Mais le forfait n’intègre pas la data…

Nous proposons la data en option car nous ne voulons pas l’imposer. En entreprise, certaines populations ont besoin de data mais pas forcément la majorité des utilisateurs. Donc nous ne fermons pas l’accès à une offre data, mais de façon optionnelle et modulaire (choix SMS, data…). Une innovation qui nous permet d’être très transparents avec eux. Sur quel marché tirez-vous votre croissance?

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