Certains utilisateurs des nouveaux processeurs de haut de gamme d’AMD, les Ryzen, se sont plaints de performances décevantes sous Windows. La firme répond aujourd’hui aux interrogations de ses clients, en précisant plusieurs points.
Les inquiétudes quant à la capacité qu’a Windows 10 à répartir les tâches entre cœurs physiques et cœurs logiques n’ont pas lieu d’être, précise AMD. La firme n’a noté aucun problème de ce côté. Des différences ont été constatées entre Windows 7 et Windows 10, mais elles semblent plus liées au fonctionnement interne de ces deux OS, qu’aux puces Ryzen.
AMD admet toutefois que la topologie des cœurs proposée par ses nouveaux processeurs est parfois prise en charge de façon imparfaite par les applications. En particulier les jeux. « Nous avons déjà identifié quelques changements simples qui peuvent améliorer la compréhension qu’a un jeu de la topologie core/cache des composants “Zen”. » Des améliorations sont donc à attendre de ce côté.
Pour tirer le maximum de ses processeurs Ryzen, AMD recommande d’employer le mode « hautes performances ». Les cœurs sont alors immédiatement prêts à prendre en charge de nouvelles tâches et le processeur peut changer de fréquence en 1 ms. En mode normal, le processeur sera moins prompt à grimper en fréquence et les cœurs plus difficiles à réveiller.
Le mode d’économie d’énergie standard devrait être modifié début avril pour offrir plus de performances, afin de mieux s’adapter aux usages desktops classiques.
À lire aussi :
AMD livre ses trois premiers processeurs Ryzen
AMD officialise la gamme Radeon RX Vega
Intel préparerait une contre-attaque aux Ryzen d’AMD
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.