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Android 4.0 : l’union sacrée entre smartphones et tablettes

Ice Cream Sandwich, la nouvelle version majeure d’Android, est tout sauf avare en nouveautés. Il s’en dégage une impression de singularité, quand bien même le cordon n’est pas totalement coupé avec ses aïeux. Dévoilée ce 19 octobre, Android 4.0 en l’occurrence, résout l’équation de la mobilité sur smartphones et tablettes, deux facteurs certes dissociables, mais dont l’influence montante valait bien l’unification logicielle qui s’en dégage.

Au menu, une compatibilité renforcée avec les applications développées spécifiquement pour Honeycomb (2.2) et Gingerbread (2.3) et ses prédécesseurs. Les anecdotiques Cupcake et Donut sont définitivement relégués au ban des OS mobiles. Reste que le design est revu, sans concession : seul perdure le rendu avec gestion de la transparence introduit avec Android 3.0 et perpétué dans les moutures dérivées.

Nouvelle interface

Côté interface, en revanche, c’est presque le jour et la nuit. Du système aux applications, la simplicité, voire le minimalisme, est de mise, avec toutefois une police de caractères (la dénommée Roboto) particulièrement adaptée aux dalles HD des appareils actuels. S’y adjoignent des widgets redimensionnables (comme sur le Galaxy S2 de Samsung), un classement des applications par dossiers et un dock inférieur, emblème de modernité, un credo dont Google se veut d’ailleurs l’ambassadeur.

A cet effet, l’éditeur abolit les frontières entre matériel et logiciel en dotant son système de commandes tactiles amenées à supplanter les traditionnels boutons physiques de retour ou d’affichage des applications en cours d’exécution. En parallèle, le déverrouillage d’un téléphone mobile pourra désormais s’effectuer par reconnaissance faciale. Un concept pas forcément couronné de succès lors de la démonstration. Notons l’extension, en standard, de la reconnaissance vocale pour la saisie de texte.

Un nouveau Google Phone

A contrario, Gmail semble prêt à faire des merveilles, lui qui bénéficie d’un lifting généralisé. Il en est plus intuitif, à l’image d’un navigateur qui synchronise dorénavant les marque-pages avec le cloud de Google. Ce qu’Android n’a pas inventé, il l’emprunte à ses meilleurs ennemis. Ainsi, la possibilité de faire glisser une application pour naviguer de l’une à l’autre, comme le proposent les tablettes HP TouchPad (WebOS) ou BlackBerry Playbook (QNX) sont loin d’être monnaie courante sur le terminal lambda. Mais, petite nuance, chez Android, les applications défilent de manière verticale et non horizontale.

L’incarnation physique de cet ensemble cohérent se nomme Galaxy Nexus, indique ITespresso.fr. Développé par Samsung, ce smartphone est équipé d’un processeur double coeur à 1,2 GHz. Il embarque un écran de 4,65 pouces en 1280 x 720, surplombé d’un capteur à 5 millions de pixels. Associé à la fonctionnalité Android Beam, il permet le partage de données par le protocole sans contact NFC. Le premier smartphone d’une longue série ?

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