ARM vient de présenter le premier composant multicœur ARMv8-A 64 bits gravé en 10 nm FinFET. Une solution dont la fabrication a été assurée par le fondeur TSMC. Une façon pour les deux firmes de mettre en avant le fait que le 10 nm sera bientôt une réalité.
Une avancée intéressante pour le monde des smartphones, mais aussi des équipements réseau, voire des serveurs. Avec du 10 nm prochainement en production, et du 16 nm déjà bien implanté, les concepteurs de puces ARM peuvent en effet se hisser au niveau des ténors du secteur des microprocesseurs, comme Intel.
Pour ce composant de test, ARM a opté pour un nouveau cœur de processeur, nom de code Artemis. Une offre qui devrait succéder aux Cortex-A72 actuels, avec – nous l’espérons – un gain substantiel sur le terrain de la performance par mégahertz.
Le Britannique se montre en effet en retrait dans ce domaine, face aux sociétés proposant leurs propres solutions ARM, comme Apple, Qualcomm et Samsung côté mobilité, ou AppliedMicro et Cavium côté serveurs. Sans compter Broadcom et Qualcomm, aussi en embuscade sur les serveurs.
Plus de détails sur le cœur de processeur Artemis devraient être dévoilés prochainement, en même temps que la sortie d’une nouvelle offre graphique Mali, nom de code Mimir.
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