L’information est tombée juste avant le week-end : Apple et Google ont décidé d’abandonner leurs poursuites. Toutes les attaques en cours sont abandonnées. Les deux firmes comptent même travailler de concert afin d’aider à réformer le système américain des brevets. Trop permissif, ce dernier permet en effet de nombreux abus.
Rappelons que les deux géants s’opposent depuis maintenant de nombreux mois à propos de possibles utilisations frauduleuses de brevets Apple au sein des smartphones de Motorola Mobility (qui deviendront bientôt propriété de Lenovo, voir « Google vend Motorola Mobility à Lenovo pour 2,91 milliards de dollars »).
Avec cette décision, Apple aura de plus en plus de mal à s’opposer à Samsung. La firme accuse le constructeur coréen de violer plusieurs de ses brevets au sein de ses smartphones Toutefois, Samsung a marqué des points lors du dernier procès (voir « Brevets : Samsung versera seulement 119,6 millions de dollars à Apple »), en montrant que les éléments incriminés étaient liés au système d’exploitation Android promu par Google et non à la surcouche qu’il ajoutait à ses produits.
Si Apple fait la paix avec Google, il sera difficile de justifier la poursuite des attaques contre Samsung. Chose d’autant plus vraie que ce dernier a récemment signé un accord avec Google à ce propos. Toutefois, la porte reste ouverte pour Apple, car s’il a signé un pacte de non agression avec son compatriote Google, aucun accord de licence n’a été mis en place.
crédit photo © Olivier-Le-Moal-Fotolia.com
Voir aussi
Quiz Silicon.fr – 10 questions sur la bataille opposant Apple à Samsung
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.