Selon les dernières mesures opérées par l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques), la Chine investit dorénavant une plus grande part de son revenu intérieur brut (PIB) à la R&D que l’Europe.
En 2012, la R&D a ainsi compté pour 1,98% du PIB en Chine, contre 1,96% en Europe. Nature rapporte que ce taux a triplé en Chine entre 1998 et 2012. Dans le même temps, l’Europe n’a que peu progressé, alors que les États-Unis (second au classement) et le Japon (premier au classement) ont connu un rebond après 2005.
Si la Chine poursuit sur sa lancée, ses efforts de recherche pourraient se placer au niveau des États-Unis d’ici une dizaine d’années.
La Chine a réussi à faire progresser son effort de recherche, malgré la montée rapide de son PIB en valeur. Une incontestable victoire. Dans le même temps, l’Europe a du conjuguer avec l’arrivée de pays présentant un faible taux de R&D. Nature souligne ainsi la différence nette constatée entre un pays comme l’Allemagne (2,92% du PIB) et la Croatie (0,75% du PIB).
De plus, rappelons que l’OCDE parle ici en pourcentages et donc en ‘intensité’ d’effort de R&D. En valeur, ce sont les États-Unis qui restent les leaders, devant l’Europe, le Japon et enfin la Chine.
Un rapide calcul nous indique ainsi que l’Europe a investi 235,7 milliards d’euros dans la recherche, contre 119,7 milliards d’euros pour la Chine.
Crédit photo : © Darren Baker – Fotolia.com
Voir aussi
Quiz Silicon.fr – Que savez-vous des supercalculateurs ?
Découverte du supercalculateur italien Fermi
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.