Google a ouvert au public une base de 3 000 vidéos destinées à contribuer aux travaux de détection de « deepfakes » (vidéos truquées par une intelligence artificielle).
La firme de Mountain View, en partenariat avec Jigsaw (ex-Google Ideas), a travaillé avec 28 acteurs sur ce projet. Ils ont été filmés effectuant différentes tâches du quotidien. Puis, Google a utilisé des logiciels d’hypertrucage d’images accessibles à tous en ligne pour modifier les expressions des visages (deepfakes) à partir des vidéos originales.
Ces vidéos truquées à dessein viennent enrichir le projet « FaceForensics benchmark » de chercheurs de l’université technique de Munich (Allemagne) et de l’université Federico II de Naples (Italie). Le but étant d’alimenter en données d’apprentissage, des programmes destinés à distinguer un hypertrucage réalisé à partir d’une vidéo originale.
« Nous complèterons ces données au fur et à mesure de l’évolution de la technologie deepfake. Et nous continuerons à travailler avec des partenaires dans ce domaine », ont indiqué dans un billet de blog Nick Dufour (Google Research) et Andrew Gully (Jigsaw).
Les jeux de données associés à ce projet « FaceForensics » sont disponibles sur la plateforme de partage de code GitHub.
« Nous croyons fermement au soutien apporté à une communauté de recherche travaillant sur la réduction des dommages potentiels résultant de l’utilisation abusive de supports médias. La publication de notre jeu de données ‘deepfake’ dans le FaceForensics benchmark constitue un pas important dans cette direction. »
L’initiative de Google fait suite à celles d’autres poids lourds du numérique, dont Facebook, Microsoft et d’autres au-delà des GAFAM. Outre le secteur privé, des gouvernements sont eux aussi très impliqués dans des recherches en cours.
https://twitter.com/GoogleAI/status/1176532374663811072
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.