Les services télécoms, autour des mobiles, dans les pays en voie de développement ont quelques points communs avec ceux que nous connaissons. eServGlobal, qui s’est renforcé en absorbant la société française Ferma il y a quelques années déjà, s’en est fait une spécialité. Elle offre quantité de prestations possibles aux opérateurs de téléphonie mobile, là où les guichets de banque ou les automates gab/dab n’existent pas, et qu’il faut se contenter de boutiques de ventes de cartes pré-payées ou de bureaux de postes/télécoms…
La firme s’est, en effet, spécialisée dans le développement de services à valeur ajoutée, dont la messagerie et la recharge d’unités (‘charging‘), pour le compte de fournisseurs de télécoms indépendants.
Cette société de droit australien, présidée par un certain Jan Buddery, se définit comme « fournisseur global de solutions de paiement et de communication pour les opérateurs de télécommunications ».
Elle compte aujourd’hui pas moins de 750 personnes, pour un chiffre d’affaires annuel approchant les 180 millions de dollars (ses ventes sur le 2è semestre 2007, ont atteint précisément 91,2 millions de dollars, en hausse de 23% sur l’exercice 2006).
Le directeur général, basé en région parisienne, est un français, Laurent Lafarge, ex directeur opérationnel général de Netcentrex, ex vice-président EMEA et président de Lucent Technologies France & Belgique.
L’une des forces maîtresses de la société est d’avoir développé des solutions tirant parti des « réseaux intelligents » et de la messagerie (vocale et SMS) : en prenant en charge les process de rechargement de crédit des abonnés « mobiles’, elle peut du même coup proposer divers services connexes, comme des opérations de paiements (ou débits/crédits) dans des pays ou des régions où les prestations sont inexistantes ou quasi absentes…
( A suivre )
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