Le Département américain de la justice utiliserait des jets et monomoteurs légers pour passer au crible les données de téléphones mobiles à travers les États-Unis. Des avions Cessna opérant depuis au moins cinq aéroports américains seraient équipés d’un système dédié. Les criminels présumés sont ciblés, mais les citoyens lambda ne sont pas épargnés, d’après le Wall Street Journal.
Selon des sources proches du programme interrogées par le quotidien financier américain, les avions équipés transporteraient des boîtiers familièrement nommés « dirtboxes ». Ces boîtiers imiteraient les signaux émis par les antennes relais de téléphonie mobile pour recueillir les données (localisation, journal d’appels…) de dizaines de milliers de téléphones portables.
Ce type de système est utilisé dans des zones de conflit, mais son utilisation par les autorités fédérales dans l’espace aérien nord-américain était méconnue. La pratique, si elle est avérée, témoigne de la persistance de la surveillance massive pratiquée par les États-Unis. Et ce près de 18 mois après les premières révélations sur le programme PRISM de la NSA (National Security Agency).
Le Département de la justice (USDOJ) n’a pas commenté l’information du Wall Street Journal, mais a rappelé que ses services – en particulier l’agence de police fédérale U.S. Marshals Service (USMS) – respectent la législation américaine en matière de surveillance et d’espionnage.
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