Pour gérer vos consentements :
Categories: Business

FireEye + McAfee Enterprise : alias Trellix pour l’offensive XDR

Ne dites plus FireEye, ni McAfee Enterprise, mais Trellix. Les deux premières marques n’ont pas encore disparu de la circulation, mais l’avenir est à la troisième.

Passés tour à tour dans le giron du fonds Symphony Technology Group l’an dernier, McAfee Enterprise et FireEye avaient fusionné en octobre.

Le nouvel ensemble pèse environ 2 milliards de dollars de chiffre d’affaires. Pour quelque 5000 employés et 40 000 clients. À sa tête, Bryan Palma, qui dirigeait auparavant FireEye.
Son objectif tient en un acronyme qu’on pourrait qualifier de « fourre-tout » : XDR (« détection et réponse étendues »). Le principe : unifier plusieurs solutions de sécurité en un « système », afin qu’elles se nourrissent les unes des autres. En la matière, l’offre a de l’avance sur la demande.

Si les fins sont claires, les moyens le sont moins. On n’a pour l’instant, sur les canaux officiels, pas d’information précise sur la manière dont se composera l’offre de Trellix. Tout au plus l’entreprise insiste-t-elle sur son approche « ouverte » (compatibilité API avec des centaines d’outils tiers). Elle devrait par ailleurs bientôt mettre sur pied une société qui commercialisera « à part » une partie du portefeuille McAfee (CASB, SWG et ZTNA).

Trellix pousse une plate-forme XDR

Dans la pratique, il existe actuellement de nombreux doublons entre les catalogues de McAfee Enterprise et de FireEye. En tout cas à haut niveau : EDP, SIEM, sécurité réseau, renseignement sur les menaces, etc.

Indice éventuel : la manière dont Trellix présente ce qui sera sa « plate-forme XDR ». Il la segmente en six : terminaux, cloud, applications, collaboration, données & utilisateurs et infrastructure.

Tirée du terme anglais définissant les treillis pour les plates grimpantes, la marque Trellix n’est pas une nouvelle venue dans le secteur technologique. Un fournisseur américain de solutions de création d’intranets et de sites web l’avait adoptée en 1995. Il avait terminé dans le giron du groupe Web.com.

Illustration principale ©Trellix

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

6 heures ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

10 heures ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

12 heures ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

1 jour ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

1 jour ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

1 jour ago