Entre 2013 et 2015, France Télécom-Orange devrait embaucher 4000 personnes en CDI en France. C’est en substance le message qu’a fait passer Stéphane Richard, président-directeur général de groupe, lors d’une rencontre avec les organisations syndicales.
C’est bien, mais cela reste peu par rapport aux 10.000 recrutements annoncés (et réalisés ?) sur la période 2010-2012. Comme pressenti, le rythme des embauches marque donc le pas chez l’opérateur français.
Le patron de France Télécom-Orange livre également les autres axes de la politique d’emploi du groupe pour les années 2013 à 2015 : l’accueil de 5000 jeunes en alternance chaque année et la poursuite de l’action visant à maintenir le travail des seniors dans l’entreprise.
Tout ceci ne suffira pas cependant à compenser les 9000 départs attendus d’ici fin 2015, qui se traduiront donc par une réduction de la masse salariale de la branche française du groupe de 5000 personnes, soit -4,8 % (de 105.000 à 100.000 personnes).
Bien entendu, la crise économique pèse lourd dans cette décision, mais pas seulement, comme en témoignent ces propos relevés sur le communiqué de presse de la société qui accompagne ces annonces :
« Malgré un contexte économique difficile, qui se traduit par une baisse de l’activité et des marges du groupe, liés notamment à l’arrivée du 4e opérateur mobile, France Télécom-Orange a réaffirmé sa priorité de préserver l’emploi de chacun de ses salariés en France et de continuer à recruter pour répondre aux enjeux de l’avenir. »
Free est ici clairement visé. Un bouc émissaire facile pour faire passer une pilule difficile ?
Crédit photo : © Orange
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