L’initiative visant à promouvoir les start-ups françaises et son écosystème – la « French Tech » – à l’international est grippée. La subvention de 15 millions d’euros annoncée en novembre dernier pour financer des opérations événementielles n’a toujours pas été débloquée, faute de consensus, mais elle devrait l’être d’ici fin juillet ou fin août.
Le principe de « subventions pour faire de la publicité » passe mal, a indiqué une source proche du dossier dans les colonnes de La Tribune. Toutefois, d’après le directeur de la French Tech, David Monteau, le volet promotion ne serait pas « remis en cause ». Et les 200 millions d’euros que Bpifrance veut investir dans le volet incubateurs/accélérateurs de start-ups ne sont pas menacés.
Pourtant les critiques s’inquiètent d’éventuelles coupes budgétaires qui limiteraient la visibilité et l’attractivité internationale de jeunes pousses françaises du numérique. Après tout, des événements récents qui leur étaient dédiés, du France Digitale Day parisien à la French Touch Conference organisée à New York les 26 et 27 juin derniers, ont été organisés sans le soutien financier de la mission French Tech, rattachée à Bercy, mais avec l’aide de l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII).
Désormais porté par Axelle Lemaire, la secrétaire d’État en charge du Numérique, le projet French Tech initié par Fleur Pellerin, passée au Commerce extérieur en avril, prévoit également la labellisation de métropoles.
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