La montée en puissance de Google et de ses datacenters ne se dément pas. Le moteur représente désormais 25% du trafic Internet quotidien aux États-Unis, contre 6% il y a trois ans, d’après une étude dont Wired s’est fait l’écho.
« Google est maintenant plus puissant que Facebook, Netflix et Twitter réunis », observe Craig Labovitz, dirigeant de Deepfield, société spécialisée dans la surveillance du trafic Internet, dans un billet daté du 22 juillet.
Par ailleurs, 60% du trafic généré via tous les terminaux connectés outre-Atlantique – ordinateurs, smartphones, tablettes, consoles, dispositifs embarqués… – passerait par les serveurs Google au cours d’une journée moyenne.
Ces performances s’expliquent à la fois par l’efficacité multiservice de Google, le déploiement de milliers de serveurs et les liens de la multinationale avec les opérateurs et fournisseurs de services Internet du monde entier.
« Alors que des projets tels que la construction de grands centres de données et Google Fiber ont fait l’actualité, l’attention s’est beaucoup moins focalisée sur la domination croissante et omniprésente de Google sur l’ensemble de l’économie et l’infrastructure Internet sous-jacente », commente Craig Labovitz.
« Google Analytics, l’hébergement et la publicité jouent un certain rôle dans plus de la moitié de tous les grands sites ou services Web aujourd’hui, ajoute-t-il. Avec peu de couverture médiatique, sans tambour ni trompette, Google a déployé des serveurs (Globale Cache) chez la majorité des fournisseurs d’accès Internet américains. »
crédit photo © Google – Connie Zhou
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