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Google App Inventor ou comment devenir développeur pour l’Android Market

N’est pas développeur qui veut… quoique. Au contraire d’Apple, bardé de règles et de conditions, Google ouvre les portes de l’Android Market au commun des mortels. Mission pour l’été ; proposer des applications via l’interface web de l’App Inventor, le logiciel de création mis en place ici par Google. Une information que nous devons à nos confrères du New York Times.

De plus en plus, les smartphones deviennent les « ordinateurs des gens » qui doivent donc être capables « de créer des applications par eux-mêmes ». Ils deviennent ainsi des « créateurs» et non plus seulement des « consommateurs», selon les termes de Harold Abelson, chercheur en informatique à l’Institut de Technologie du Massachusetts et meneur du projet pour la firme de Mountain View.

Une seule crainte : la déferlante d’applications médiocres au sein de l’Android Market

Faire ses applications depuis l’App Inventor, tel est donc l’ordre de mission depuis ce 12 juillet. Mais attention, qui dit application, ne dit pas forcément jeux. Google précise que l’on peut aussi «informer et éduquer » grâce aux applications. Il cite ainsi : « une app quiz » destinée aux étudiants. Jeu de questions réponses qui peut inclure une option questions posées à voix haute, l’application participerait de l’éducation des étudiants, des scolaires… comme lors du test de l’App Inventor auprès de jeunes gens, relate le NYT.

Didactique, le site permet de se mettre en relation avec d’autres développeurs en herbe et propose une série de questions réponses pour ceux qui seraient en difficulté. Globalement, la création « ne devrait pas être sorcier », sans être pour autant « un jeu d’enfant ».

Au menu de la création d’applications, un fichier utilisateur, un nom de code pour le projet et c’est parti. Dans l’interface web, le développeur sélectionne les éléments constitutifs de son application (boutons, sons, menus déroulants, icônes…). Il organise aussi le graphisme, les couleurs… Une fois l’application réalisée, le développeur peut l’exporter localement ou directement sur son smartphone.

Seule petite ombre au tableau, les craintes des utilisateurs de voir quantités d’applications médiocres prendre d’assaut l’Android Market. Reste à savoir comment Google va gérer l’afflux d’applications.

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