Le japonais Honda, notamment spécialisé dans les robots industriels, a démontré l’usage d’un scanner d’imagerie à résonnance magnétique (MRI ou
magnetic resonance imaging) qui détecte les signaux du cerveau et les transmet à un robot afin d’en piloter la main artificielle. Lorsque la personne dans le MRI a agité sa main et fait le signe ‘V’, la main du robot a reproduit les mouvements ! Le système est encore limité à la détection de quelques gestes simples, et il faudra du temps avant que ne soient décodés des mouvements complexes. De même, il faudra faire singulièrement évoluer les technologies IMR pour en réduire la taille et le poids. En revanche, la ‘brain machine interface‘, l’interface entre le cerveau humain et la machine, développée par le Honda Research Institute Japan, ouvre des perspectives nouvelles. En particulier, la science fiction nous a préparé au modèle de l’implant et de la connexion directe dans le cerveau, mais au contraire Honda ouvre la porte à la connexion sans chirurgie ! On peut imaginer que, dans un temps qui pourrait finalement se révéler des plus courts, le clavier ou le téléphone mobile disparaissent, de même que des personnes handicapées pourront piloter mentalement des appareils? Honda et les ATR Computational Neuroscience Laboratories, partenaires sur ce projet, envisagent dans un premier temps l’application pratique de cette nouvelle méthodologie dans Asimo, le robot ‘humain’ de Honda, et surtout des applications industrielles dans l’automobile, sans surprise la principale activité du japonais.
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