Rien ne va plus pour HP ! Après avoir enregistré une perte nette trimestrielle record et signalé la suppression de 2000 postes en plus des 27.000 déjà annoncés, le groupe a indiqué mardi tabler sur un exercice 2013 difficile.
Perceptible en 2014, le redressement ne devrait pas être effectif avant 2016, a déclaré Meg Whitman, présidente du groupe informatique américain, lors d’une rencontre avec des analystes financiers.
Les nombreux changements à la tête de l’entreprise, le sous-investissement ainsi que les difficultés rencontrées par le premier vendeur mondial de PC sur d’autres marchés, dont ceux des services informatiques, des tablettes numériques et du cloud computing, expliquent en partie la situation.
Par ailleurs, Meg Whitman, troisième personnalité à occuper le poste de CEO de la multinationale en trois ans, estime que la gestion des systèmes d’information internes a pesé sur l’efficacité opérationnelle du groupe. Il s’agit désormais d’optimiser ces systèmes en y associant des solutions tierces telles que celles de Salesforce et Workday (CRM et RH).
Outre la refonte de l’IT interne, la direction du groupe a confirmé vouloir stabiliser l’organisation et limiter le nombre de références produits disponibles à son catalogue. Il est question, par exemple, de réduire de moitié le nombre d’imprimantes laser HP proposées (quelque 2100 références aujourd’hui).
Wall Street reste très sceptique. Mercredi soir à la Bourse de New York, l’action HP a clôturé en baisse de 12,96 % à 14,91 dollars, soit le niveau le plus bas enregistré depuis novembre 2002.
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