Mise à jour le 21/02 à 16h32
HPE se prépare à simplifier son portefeuille de serveurs haut de gamme, dédiés aux applications critiques. Aujourd’hui, le constructeur aligne ses Integrity Superdome X, un châssis hébergeant des blades, et le MC990 X, une technologie héritée d’un accord OEM passé avec SGI début 2016. Sauf que SGI fait aujourd’hui partie intégrante de HPE, depuis son rachat pour 275 M$ en août 2016. Selon nos informations, HPE prépare désormais la fusion de ces deux gammes.
Fondamentalement, il s’agit d’une évolution du MC990X, mais basée sur la génération de processeurs Skylake d’Intel (contre la génération Broadwell actuellement) et enrichie de fonctions de hautes disponibilités issues des Superdome. Citons par exemple la technologie de partitionnement réseau NPAR. Le système modulaire qui naîtra de cette fusion, et qui proposera de 4 à 32 sockets (et probablement au-delà dans les versions suivantes), devrait sortir d’ici quelques mois. Il sera capable d’héberger jusqu’à 48 To de Ram.
En plus des distributions Linux actuellement accueillies sur les MC990X, le futur système devrait également supporter Windows Server, Oracle Linux et les hyperviseurs VMware et OracleVM. HPE n’a toutefois pas précisé si le support de ces technologies serait effectif dès la sortie des machines.
Signalons qu’en parallèle, HPE travaille au renouvellement de ses serveurs Itanium, une mise à niveau attendue pour la mi-2017. Cette nouvelle gamme de serveurs Integrity pour HP-UX, l’Unix maison, et OpenVMS, un OS hérité de DEC (aujourd’hui entre les mains de VMS Software), s’appuiera sur les futurs processeurs Kittson d’Intel. Il devrait toutefois s’agir là de la dernière déclinaison des serveurs Itanium, dont HPE garantit actuellement le support jusqu’en 2025.
Le constructeur travaille au portage de sa distribution Unix, mais aussi de OpenVMS sur x86. Le constructeur travaille également à porter HP-UX sur Docker pour proposer cet OS en mode émulation, au-dessus de Linux. Des versions de démonstration tourneraient déjà dans les labos de la société californienne. S’il s’agit là d’une piste d’évolution possible pour les utilisateurs de HP-UX, le recours à l’émulation devrait se traduire par une pénalité d’environ 10 % en termes de performances. Le Californien travaillerait aussi sur l’intégration de HP-UX à OpenStack, le framework de déploiement d’infrastructures de Cloud.
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