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IBM : 'le Cloud public, privé ou hybride' -quelle stratégie?

Cette fois, le « Cloud IBM » est réellement lancé. Certes, mais les services comme Bluehouse existaient déjà, n’est-ce pas ? Nous avons lancé notre stratégie Cloud depuis le 7 février 2008. Depuis, nos annonces vont crescendo et continueront ainsi en cette fin d’année en 2009.

Pour BlueHouse, nous lançons ce projet officiellement, avec une infrastructure revue et qui peut fortement monter en charge aujourd’hui. Son interface a été entièrement réétudiée, et l’architecture fortement améliorée.

Selon quels critères avez-vous ouvert vos datacenters Cloud à travers le monde ? Nous avons commencé à travailler avec un datacenter dédié au Cloud. Puis avons augmenté leur nombre en fonction des pilotes grandeur nature dont nous étions satisfaits. Ainsi, en Chine, IBM a lancé un test avec 100.000 développeurs dont la plupart ne peuvent s’offrir une telle infrastructure de développement. Par la suite, nous lançons les services de développement lorsque nous avons vérifié qu’ils tiennent bien la route.

De même, au Vietnam, la plate-forme de collaboration et de brainstorming sous Lotus s’est révélée très efficace. A Dublin, les services de brainstorming et partage d’idées utilisés par 1.000 ingénieurs de sociétés comme Cap Gemini ont également donné naissance à un datacenter. Nous ouvrons donc progressivement ces services Cloud à tous nos clients et partenaires, comme pour le service annoncé des tests de sécurité Rational.

Votre approche Cloud semble plus proche de celle de Microsoft et son S+S que du modèle salesforce.com ? Pour IBM, le Cloud rassemble des ressources matérielles et logicielles afin de fournir des services en ligne. Nous pouvons les proposer sous forme d’offres publiques, ou dédiées à quelques clients. Par ailleurs, nous offrons aux clients la possibilité de concevoir leur plate-forme interne de service Cloud. Pour résumer : des Clouds publics, des Clouds privés, et des Clouds hybrides mixant les deux (avec, entre autres, les problématiques d’intégration et de sécurité).

Nous travaillons donc à des infrastructures complètes capables de supporter des Clouds dans les SI de nos clients, ou de transformer les solutions de nos partenaires souhaitant proposer des services sous cette forme. Nous enregistrons d’ailleurs de plus en plus de demandes sur ces deux segments.

Et comment répondez-vous à la problématique de supervision et de management ?Pour proposer des solutions avec un management évolué, de l’autoconfiguration… IBM se félicite d’avoir mené à bien nombre de projets de consolidation avec Tivoli Maximo [NDLR : suite au rachat de MRO en 2006] permettant de déployer un catalogue de services métier aux utilisateurs, et qui fournit – de façon transparente — le provisionnement à la demande suite à un ou deux clics. Bref, la fin du bricolage pour un socle d’infrastructure opérationnel.

Dans nos datacenters et dans nos architectures Cloud, WebSphere joue également un rôle crucial. En utilisant des architectures de type Grid, inutile de tout virtualiser. En effet, WebSphere peut efficacement répartir la charge, avec des règles de SLA prédéfinies.

Vos partenaires prestataires et éditeurs ne vous poussent-ils pas à accélérer ?Effectivement, des éditeurs et partenaires souhaitent proposer leurs logiciels sous forme de services Cloud. Ces jours-ci, l’un d’entre eux me demandait s’il pouvait proposer notre offre e-commerce en service Cloud. Toutefois, IBM avance sereinement. Car derrière, il s’agit d’« industrie lourde » et de gros investissements. Nos projets commencent généralement avec un client qui sait dès le départ qu’il travaille en mode pilote avec IBM. Ce qui permet de valider le concept. D’ailleurs, l’Idea Factory déployée à Dublin et en Inde arrivera bientôt sous forme de service Cloud.

Le marché dispose-t-il déjà des compétences nécessaires ?

Depuis peu, nous initions un programme avec Google afin d’équiper plusieurs grandes universités américaines pour enseigner le Cloud et l’expérimenter. Nous leur fournissons le matériel, les logiciels et les formations afin de former les ingénieurs de demain.

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