Annoncé lors du CES 2015 de Las Vegas (voir à ce propos notre précédent article « CES 2015 : le Compute Stick d’Intel attendu pour mars »), puis livré en version Windows fin avril, le Compute Stick d’Intel est enfin accessible en mouture Linux.
Moins onéreuse (110 dollars) que la version Windows (149 dollars), la version Ubuntu du Compute Stick est également nettement moins bien équipée. Peut-être même trop peu pour un usage réellement confortable sous Linux. Ainsi un seul gigaoctet de RAM est de la partie et le stockage se limite à un module eMMC de 8 Go. Côté processeur tout va bien, avec la présence d’un Intel Atom Z3735F, proposant 4 cœurs cadencés à 1,33 GHz (1,83 GHz en mode turbo).
Cette faiblesse en équipement, nous la retrouvions déjà avec la mouture Windows du Compute Stick, équipée de seulement 2 Go de RAM et de 32 Go d’espace de stockage. Ce choix curieux est commun avec le PC Stick d’Archos et l’Ideacentre Stick 300 de Lenovo, tous deux aussi limités.
Autant 2 Go de RAM pourraient être suffisants pour utiliser confortablement Linux, autant cette quantité de mémoire vive se révélera trop juste pour Windows 10. Le composant Atom employé ici ne permet toutefois pas d’installer 4 Go de RAM.
Des solutions existent cependant, comme le Z3775 adopté par Zotac (produit que l’on attend toujours…) où le Z3795, qui – pour une même consommation typique de 2 W – propose un processeur plus rapide (1,59 GHz, 2,39 GHz en mode turbo), un GPU plus performant et la possibilité d’installer 4 Go de RAM.
À lire aussi :
Soif de mini PC ? MSI lance un Cubi de 0,45 l
Avec le PI330, Zotac frappe un grand coup dans les micro PC
Les mini PC d’Intel et de Gigabyte adoptent les puces Broadwell-U
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.