Avec une connexion Internet fixe moyenne à 4,6 Mbit/s au deuxième trimestre 2012, la France se classe en 34e position mondiale par vitesse de connexion selon le nouveau rapport sur l’État des lieux d’Internet établi par Akamai.
Soit 4 places de perdues par rapport au précédent classement du premier trimestre. Et un recul de 5,2 % des débits qui s’établissaient autour de 4,9 Mbit/s en début d’année. Néanmoins, sur un an, la qualité de la connexion s’est améliorée de 18 %, souligne Akamai.
Mais, elle ne fait pas partie des 6 régions européennes qui ont intégré les 10 meilleurs pays en matière de connexions haut débit et qui sont la Lettonie (4e mondial avec une moyenne de 8,7 Mbit/s), suivie par la Suisse (5e, 8,4 Mbit/s), les Pays-Bas (6e, 8 Mbit/s), la République tchèque (7e, 7,2 Mbit/s), le Danemark (8e, 6,7 Mbit/s) et la Finlande (10e, 6,6 Mbit/s).
En matière de pénétration, la France fait aussi pâle figure en Europe. Avec 45 % des connexions supérieures à 4 Mbit/s, elle se classe certes devant la Grèce (31 %), l’Italie (28 %), ou la Norvège (22 %), mais derrière l’Allemagne (57 %), le Royaume-Uni (57 %), la Belgique (69 %) ou la Suisse (79 %).
Globalement, l’Europe reste derrière la région Asie-Pacifique. Particulièrement en Corée du Sud où 84 % des connexions y sont supérieures à 4 Mbit/s et 49 % des connexions à plus de 10 Mbit/s avec une moyenne de pic de débits à près de 47 Mbit/s contre 38,6 Mbit/s en Roumanie qui affiche le meilleur résultat européen (18,3 Mbit/s en France, -4,2 %).
Mais c’est la Suisse qui a connu la plus belle progression de son taux de connexion supérieure à 10 Mbit/s pour atteindre les 22 % sur le trimestre.
Le fournisseur de solutions d’optimisation du réseau mondial (content delivery network) s’appuie sur les 665 millions de connexions IPv4 enregistrées sur sa plate-forme dans 242 pays et régions pour établir son classement. Soit une estimation de plus d’1 milliard d’internautes, en hausse annuelle de 10 %. Un volume suffisamment important pour être représentatif.
À noter cependant que la France a largement adopté (toutes proportions gardées) l’IPv6. Le pays concentre 15 % des 16,5 millions d’adresses natives IPv6. Il se place ainsi juste derrière les États-Unis (73 % des adresses IPv6 distribuées) mais loin devant le Japon (3,7 %), la Roumanie (3 %) ou l’Allemagne (0,7 %), selon Akamai.
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