Les sirènes marketing des opérateurs télécoms ont beau hurler à plein régime, les Français restent hermétiques aux bénéfices supposés de la 4G, si on en croit les résultats de l’étude Deloitte, intitulée Global Mobile Consumer Survey*. Si l’édition 2013 (document PDF, 36 pages) atteste d’une montée en puissance des smartphones, elle attribue la réticence des consommateurs vis-à-vis de la 4g au manque de lisibilité des offres. La valeur ajoutée est globalement jugée « difficilement décelable » par les personnes sondées.
Seuls 4% d’entre elles ont effectivement franchi le cap de la 4G.
A contrario, 57% excluent pour l’heure toute souscription d’une offre. Enfin 20% du panel formule une opinion réservée.
Parmi les 96% de non-abonnés, 30% estiment que les surcoûts liés à la 4G ne sont pas justifiés. 26% se satisfont des débits actuels (en théorie, jusqu’à 42 Mbit/s sur réseau H+). 25% dénoncent le manque, l’arrivée tardive ou encore la cherté des terminaux compatibles.
La question de l’éligibilité revient aussi sur la table : 17% des répondants déclarent ne pas pouvoir accéder au très haut débit depuis leur lieu de résidence. 6% précisent que leur opérateur ne propose aucune offre.
Une fois la transition effectuée, la plupart se déclarent satisfaits : 66% reconnaissent un gain – même moindre – en débit.
60% en tirent profit pour regarder des vidéos ; 47% pour utiliser les réseaux sociaux ; 46% pour consulter les actualités ; 42% pour naviguer sur Internet ; 35% pour écouter de la musique en streaming ; 27% pour jouer à des jeux en ligne.
En revanche, le transfert de photos, de vidéos et d’autres fichiers volumineux concerne tout juste 20% des sondés.
On saisit alors pourquoi SFR a mis en avant les contenus Premium et les services inclus dans ses forfaits avec la collaboration d’éditeurs tiers : Napster pour la musique dématérialisée, Coyote pour les alertes trafic, Gameloft pour les jeux vidéo…
Avec cette variété d’usages, le Wi-Fi reste une sérieuse alternative au réseau mobile. Il est d’ailleurs privilégié par 54% des mobinautes pour « son temps de réponse et sa vitesse plus rapides ».
On notera, en aparté, que 62% des Français ne feraient pas de la 4G un motif de changement d’opérateur. 33% d’entre eux n’ont d’ailleurs jamais effectué de bascule.
Seuls 11% l’ont fait cette année, contre 22% en 2012, après l’arrivée de Free Mobile. Depuis lors, le prix moyen d’un forfait a baissé de 15%.
Le véritable moteur du changement est plutôt l’insatisfaction tarifaire – pour 54% des abonnés -, devant la qualité du réseau (11%) et le service client (7%).
Concernant le mode d’acquisition des smartphones, les offres subventionnées restent privilégiées (53%) aux dépens du paiement intégral (29%).
* L’étude a été conduite en ligne, au mois de juin 2013, via un questionnaire IPSOS, auprès de 2000 personnes toutes propriétaires d’un mobile.
Crédit photo : © Dukes – shutterstock
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