Pour gérer vos consentements :
Categories: Poste de travail

La Livebox Play compatible VDSL2

La nouvelle Livebox d’Orange fait partie des annonces que Stéphane Richard, le PDG de l’opérateur, a présenté ce mercredi matin dans le cadre d’un show sons et lumières qui ne laissait pas de place à l’improvisation… ni à la spontanéité. Passons.

Le nouveau modem-décodeur audio vidéo de l’opérateur s’agrémente de l’extension « Play » visant à illustrer sa dimension ludico-numérique tout en permettant surtout de distinguer cette nouvelle version de la précédente. Elle s’en distingue au premier coup d’œil par un nouveau boîtier plus compact et entièrement noir. Mais l’innovation se révèle surtout dans les nouvelles caractéristiques techniques.

Deux wifi

A commencer par un processeur Intel Atom « Groveland » CE4257 cadencé à 1,2 GHz (2 Go de RAM), la dernière génération des puces du fondeur de Santa Clara qui équipent déjà les décodeurs des Freebox Revolution et Bbox de Bouygues Telecom pour acheminer vidéos HD et jeux 3D (près de 130 seront proposés en streaming pour le lancement, dont 9 embarqués par défaut dans la box) en toute fluidité.

Fabriquée par Sagemcom, la Livebox Play s’enrichit également d’un wifi double canal : le 2,4 GHz pour les connexions habituelles à Internet ; et le 5 GHz pour acheminer les contenus audiovisuels depuis la box vers les différents terminaux du foyer (PC, tablettes, TV… Orange en évoque entre 5 et 6 en moyenne par foyer français). L’opérateur mise donc sur le sans-fil aux dépens du CPL (transport des données par le réseau électrique) même si ce dernier reste supporté par défaut.

Réseaux sociaux intégrés

Notons par ailleurs que la box est prête à supporter le VDSL2 quand l’exploitation de celui-ci sera autorisée (les tests se poursuivent). Le VDSL2 s’inscrit comme une alternative à la fibre optique (avec des débits optimaux à 100 Mbit/s sur paire de cuivre) mais sans s’affranchir des contraintes de pertes de qualité sur la distance. De l’ADSL enrichi, donc, en attendant la fibre optique laquelle est également supportée par la Livebox Play à travers un connecteur supplémentaire dédié.

Côté usage, la Livebox Play profite d’une nouvelle télécommande dotée de fonctions gestuelles et, sur sa face arrière, d’un clavier. Celui-ci permettra par exemple de commenter sur Facebook ou Twitter le programme en cours de diffusion. Le nouveau boîtier TV gère désormais le partage d’écran du téléviseur familial et sa connexion aux réseaux sociaux cités, les seuls supportés pour l’heure.

Stockage modulaire

Le boîtier multimédia dispose d’un disque dur de 320 Go. Mais seuls 80 Go seront dédiés pour l’enregistrement des programmes en standard. Une capacité un peu étroite que l’utilisateur pourra étendre, de manière optionnelle, jusqu’à 240 Go par tranches de 80 Go. Le reste étant réservé au système et aux jeux éventuels. Pour le coup, l’offre d’Orange est en retard sur les 320 Go en standard de la Bbox ou des 250 Go de la Freebox.

Enfin, pour lire ses Blu-ray, il faudra également s’équiper d’un lecteur (construit par Panasonic) prévu pour s’intégrer sans couture au boîtier TV. Là encore, l’offre est optionnelle évitant ainsi un double équipement chez les foyers déjà équipés d’un lecteur de galettes HD. Néanmoins, sur ce point la Livebox Play se positionne en retrait des offres concurrentes qui intègrent le Blu-ray en standard.

Tarifs non dévoilés

La Livebox Play sera disponible à partir de février 2013 (avec pré-réservations ouvertes le 22 novembre) dans une gamme de forfaits premium dont les tarifs n’ont pas été dévoilés. Mais, au regard du nombre de modules optionnels, les prix pourraient bien dépasser la moyenne du marché. De ce côté, Orange risque de passer à côté de l’innovation.

La nouvelle Livebox Play d'Orange

Image 3 of 12

Livebox Play TV boîtier épuré
Le module Blu-ray s'intègre parfaitement au décodeur TV pour former un boîtier unifié.

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

17 heures ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

20 heures ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

23 heures ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

2 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

2 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

2 jours ago