Nouveau coup dur pour l’image de l’industrie nucléaire et particulièrement celle d’Areva. Le réseau informatique du groupe nucléaire français a subit une cyber-attaque massive. Découverte il y a seulement une dizaine de jours, les intrusions sur le SI durait depuis plus de deux ans, estiment certaines sources internes. Tant sur les sites français du groupe que ceux situés à l’étranger.
Soudainement conscient du danger, Areva a réagi dans l’urgence. Le 16 septembre dernier, les collaborateurs de groupe industriel français ont été avertis, par e-mail, qu’« une maintenance exceptionnelle » allait avoir lieu le week-end suivant. En réalité, il s’agissait d’une opération d’urgence, destinée à bloquer les attaques des hackers. « Notre réseau a effectivement été attaqué. Et nous avons, durant ces trois jours, renforcé nos mesures de sécurité », a reconnu Areva le 29 septembre. Le tout, avec l’aide de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’informations (ANSSI), l’organisme d’Etat en charge de la sécurité informatique.
Des préjudices sur le plan stratégique
Plus précisément, ces attaques informatiques auraient touché le « réseau commun d’infrastructure, un réseau qui permet l’échange d’informations non critiques entre les différentes entités du groupe ». A l’heure actuelle, le groupe nucléaire n’a pas communiqué sur les origines de ces cyber-attaques d’envergure, mais une piste asiatique est évoquée, rapporte L’Expansion.com, cité par ITespresso.fr.
Les conséquences de ces piratages ne sont pas encore connues non plus. Selon les bruits de couloirs, les hackers auraient réussi à prendre le contrôle d’ordinateurs, et auraient ainsi fort bien pu avoir accès à un certain nombre de secrets industriels. Areva avoue à demi-mots des préjudices « sur le plan stratégique ».
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.