Lorsque nous parlons de processeurs SPARC, nous pensons immédiatement à Oracle, l’actuel propriétaire des technologies de Sun Microsystems. Toutefois, c’est oublier un peu vite que le contrôle de cette architecture processeur est placé entre les mains de SPARC International, une organisation sans but lucratif, ouverte à tous les concepteurs de composants. Parmi les membres de l’association, nous trouvons Oracle, mais aussi d’autres acteurs, comme le Japonais Fujitsu.
Fujitsu utilise principalement les SPARC au sein de serveurs critiques. Toutefois, la firme n’hésite pas à aborder d’autres marchés. Le K Computer, l’ordinateur le plus rapide de la planète, est ainsi composé de 88 128 processeurs octocœurs SPARC64 VIIIfx cadencés à 2 GHz.
Dernièrement, la firme a présenté le PRIMEHPC FX10, un cluster qui pourra dépasser la barrière des 20 pétaflops. Au menu, le SPARC64 IXfx, un composant cadencé à 1,85 GHz. Ces caractéristiques ? 16 cœurs et 12 Mo de mémoire cache de second niveau, le tout étant gravé en 40 nm (plus de détails se trouvent sur cet article d’ITespresso).
Fujitsu nous apprend aujourd’hui qu’il s’est associé avec LSI Corporation pour mettre au point ce nouveau composant. Ce partenariat a permis de réduire le délai de mise sur le marché du SPARC64 IXfx.
« Fujitsu avait placé la barre très haut et recherchait un partenaire offrant non seulement une expertise reconnue en intégration de systèmes sur puce (SoC) à forte technicité, mais encore d’un savoir-faire lui permettant de tenir des délais serrés et d’atteindre des objectifs de performances audacieux », explique Sudhakar Sabada, vice-président et directeur général de la division des solutions personnalisées chez LSI Corporation.
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