En matière de stockage, l’usage du SSD (Solid State Drive ou disque flash) s’impose désormais pour élever la performance du système de stockage. Cependant, l’interface d’entrée/sortie du serveur vers les disques est généralement construite sur un modèle classique d’architecture de disque dur, par exemple sous protocole SAS ou SATA, piloté par le système d’exploitation, mais aux performances désormais en deçà des besoins. Une solution existe, interfacer CPU (processeur) et disques par une carte PCIe (PCI Express). Mais ces dernières ne sont accessibles qu’en y mettant le prix !
Marvell propose aujourd’hui une carte contrôleur flash NAND PCIe, destinée à piloter les disques SSD, augmentée d’un circuit intégré ASIC (Application Specific Integrated Circuit) qui la rend programmable et donc évolutive. Le système d’information peut ainsi se voir doter d’une capacité d’ajouter par incrémentation, de 2 à 16 contrôleurs 9145, chaque ASIC pouvant supporter jusqu’à 128 Go. 4 contrôleurs 9145 PCIe peuvent ainsi offrir environ 150 000 IOPS (entrées/sorties par seconde) et 16 contrôleurs jusqu’à 1,4 million IOPS.
En étant plus orienté vers la productivité que la performance, Marvell propose donc un contrôleur flash NAND PCIe dont l’avantage, au delà des performances, est principalement financier. Le choix du composant ASIC, préféré au FPGA (Field-Programmable Gate Array), qui pilote un processeur sur technologie ARM, une interface DDR (Double Data Rate) et 4 canaux flash NAND est ici significatif de la stratégie du constructeur. De quoi accélérer l’accessibilité aux solutions de stockage SSD.
Crédit photo : Marvell
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