L’action collective ouverte en 2011 est close, d’après le Wall Street Journal. Accusés d’entente illégale visant à empêcher le passage de leurs salariés d’une firme à l’autre, Apple, Google, Intel et Adobe vont bien verser 415 millions de dollars pour clore le dossier. Lucy Koh, la juge américaine chargée de l’affaire, a donné son approbation finale, mercredi 2 septembre. Elle avait repoussé l’an dernier une première proposition, estimée trop faible, à 324,5 millions de dollars.
L’affaire porte sur la période 2005-2009. 64 410 employés actuels et anciens des quatre sociétés sont concernés. De nombreux documents ont été présentés dans ce dossier, dont des courriels sur le recrutement et la promotion interne échangés entre feu Steve Jobs, le cofondateur d’Apple, et Eric Schmidt, qui était à l’époque à la fois au conseil d’administration d’Apple et Pdg de Google. Schmidt y confirme notamment l’existence chez Google d’une « politique » visant à ne pas recruter chez Apple.
Parallèlement, la juge Koh a décidé de limiter les frais versés aux avocats des plaignants par les quatre entreprises, soit 40,8 millions de dollars, au lieu des 85,6 millions demandés. Cette décision augmente de 700 dollars la somme moyenne attribuée à chacun des salariés concernés dans cette affaire, soit près de 5 770 dollars par personne… Une paille pour la Silicon Valley.
Lire aussi :
Les salaires IT progressent un peu en France… et bondissent aux États-Unis !
Salesforce promeut l’égalité salariale dans la Silicon Valley
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.