Microsoft reprend son bâton de pèlerin contre le piratage et la contrefaçon à grande échelle. Il y a quelques jours, la firme de Redmond communiquait sur les procès qui ont eu lieu en France contre des revendeurs indélicats. Cette fois, le groupe change d’échelle et annonce le dépôt de 52 plaintes dans plusieurs pays parmi lesquels la Chine, les Etats-Unis, les Pays-Bas, la Grande-Bretagne, la Belgique et la France.
Comme on pouvait s’en douter, une majorité de plaintes, une quinzaine, concerne la Chine, pays passé maître dans l’art du piratage massif de logiciels. En juillet dernier, l’éditeur épaulé par le FBI a démantelé dans le pays un vaste réseau de contrefacteurs qui fabriquaient des logiciels estampillés Microsoft et les revendaient ensuite en ligne.
« Microsoft s’engage à lancer les actions nécessaires pour protéger le consommateur des méfaits des logiciels contrefaits », a commenté David Finn, avocat de Microsoft.
La vente en ligne est un moyen simple pour les pirates d’écouler de faux logiciels. Microsoft le sait et vient donc de sortir un guide destiné aux utilisateurs d’eBay. Celui-ci donne des conseils pour repéré un logiciel contrefait et fait le point sur les risques encourus lorsqu’on utilise ce type de soft.
Selon la BSA (Business Software Alliance), le taux de piratage s’établit dans le monde à 35% en 2006. En France il est passé de 47% à 45%. La moyenne du Vieux Continent est de 36%. Aux Etats-Unis, il est seulement de 21%. Il atteint 95% en Arménie, 82% en Chine, 80% en Russie.
Comme chaque année, la BSA s’émeut du manque à gagner pour les éditeurs. En Europe, il est évalué à 2,6 milliards de dollars contre 3,1 milliards un an plus tôt. Des montants difficilement vérifiables. En France, le manque à gagner atteindrait 515 millions de dollars.
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