Facebook n’est peut-être plus le champion des réseaux sociaux. La NSA pourrait bien en effet disposer d’un outil à la fois plus puissant et plus complet, créé dans le cadre de son programme d’écoute à grande échelle PRISM.
L’agence nationale de sécurité américaine aurait en effet utilisé sa base de données d’informations collectées (par des voies plus ou moins légales) afin de créer des graphes des interactions sociales de résidents américains. L’objectif était de déterminer l’étendue du réseau de certains citoyens suspectés d’agir pour le compte de gouvernements étrangers, explique le New York Times dans son édition de samedi.
Dès novembre 2010, la NSA aurait utilisé des relevés d’appels téléphoniques et d’envoi d’e-mails afin de déterminer l’étendue et la nature des interactions sociales de certaines personnes.
D’autres informations auraient pu être utilisées afin « d’enrichir » les analyses de l’agence : transactions bancaires, contrats d’assurance, registres de votes, vols aériens, localisation GPS de véhicules ou encore profils Facebook.
Bien entendu l’affaire fait scandale outre-Atlantique, les Américains appréciant peu que leur gouvernement espionne ses propres citoyens. Au fur et à mesure des révélations de la presse – faisant suite aux fuites d’informations organisées par Edward Snowden –, les Américains semblent de plus en plus convaincus que la NSA a franchi la ligne rouge.
Hors des États-Unis, l’élément le plus inquiétant réside dans l’ampleur sans précédent du programme d’écoute de la NSA, sans oublier le fait – un peu embarrassant pour l’administration américaine – que des pays amis en ont été la cible…
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