RIM (Research In Motion) avait évoqué, en avril 2012, la possibilité de licencier son environnement BlackBerry pour tirer parti des actifs de l’entreprise et dégager de nouveaux revenus. À l’approche du lancement de BlackBerry 10, le 30 janvier, son PDG Thorsten Heins vient de confirmer cette possibilité.
Dans un entretien accordé au journal allemand Die Welt (repéré par nos confrères de ZDnet.fr), le PDG de RIM évoque la possibilité d’introduire un modèle de licence sur BlackBerry 10 (BB10).
« D’abord, nous devons tenir nos promesses. Si elles sont atteintes, [un modèle de licence] est concevable », déclare-t-il en répondant à la question de savoir pourquoi RIM ne licencie-t-il pas ses technologies à la manière de Microsoft avec Windows.
Thorsten Heins en profite pour préciser que BB10 a été conçu pour les dix ans à venir de manière à dépasser le seul marché des smartphones et tablettes.
Et pourrait alimenter le marché de l’automobile, illustre le dirigeant d’un exemple parmi d’autres (même si ce n’est pas tout à fait un hasard puisque QNX, le noyau sur lequel s’appuie le développement de BB10, est déjà présent dans le domaine de l’automobile et l’aéronautique).
L’accès de BB10 à ces marchés alternatif conforterait la stratégie de licence de RIM. Le constructeur tient néanmoins à rappeler que rien n’a été décidé à ce jour et que, comme le déclarait Thorsten Heins le 20 décembre dernier, la vente de licences de BB10 fait parti des options envisageables pour « créer de nouvelles opportunités, concentrées sur des domaines où nous serons plus efficaces avec des partenaires que seul, et en dernier lieu maximiser la valeur pour toutes les parties prenantes ».
[Article mis à jour le 23 janvier]
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