L’originalité de l’outil réside dans cette faculté à se transformer au gré des usages, chacun de ces modes présentant, si on en croit le brevet, les mêmes fonctionnalités qu’un appareil dédié. En entreprise, ce type d’outils est susceptible de réduire le besoin de synchronisation de données et de lisser les problématiques de compatibilité. Sans oublier l’impact sur les RH : un terminal unique facilitant les manipulations et l’apprentissage des technologies auprès des professionnels, selon l’éditeur. Des questions que SAP connaît bien : depuis le rachat de Sybase, en 2010, le premier éditeur européen dispose en effet d’un portefeuille étoffé de solutions mobiles. Tant des apps dédiées à certaines populations dans l’entreprise, que des outils de développement applicatifs ou de gestion des flottes mobiles.
SAP a refusé de commenter plus avant ses intentions. Notons que le dépôt d’un brevet sur le sujet ne signifie pas forcément que l’éditeur allemand ait l’intention de mettre sur le marché ce type de terminal protéiforme. Pour ses développements mobiles, SAP a souvent mis en avant sa proximité avec Apple, les iPad servant habituellement aux démonstrations du leader mondial des ERP.
En complément :
Découvrez en images le site historique de SAP à Walldorf, plus grand centre de R&D logiciel en Europe
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.
FT Group, éditeur du Financal Times, a signé un accord avec OpenAI afin d'utiliser ses…
Au premier trimestre, Microsoft, Meta/Facebook et Alphabet/Google ont déjà investi plus de 32 milliards $…
La société britannique de cybersécurité Darktrace a accepté une offre de rachat de 5,32 milliards…
Silicon et KPMG lancent la deuxième édition de l'étude Trends of IT. Cette édition 2024…
Le ministère de l'économie a adressé une lettre d'intention à la direction d'Atos pour racheter…