L’originalité de l’outil réside dans cette faculté à se transformer au gré des usages, chacun de ces modes présentant, si on en croit le brevet, les mêmes fonctionnalités qu’un appareil dédié. En entreprise, ce type d’outils est susceptible de réduire le besoin de synchronisation de données et de lisser les problématiques de compatibilité. Sans oublier l’impact sur les RH : un terminal unique facilitant les manipulations et l’apprentissage des technologies auprès des professionnels, selon l’éditeur. Des questions que SAP connaît bien : depuis le rachat de Sybase, en 2010, le premier éditeur européen dispose en effet d’un portefeuille étoffé de solutions mobiles. Tant des apps dédiées à certaines populations dans l’entreprise, que des outils de développement applicatifs ou de gestion des flottes mobiles.
SAP a refusé de commenter plus avant ses intentions. Notons que le dépôt d’un brevet sur le sujet ne signifie pas forcément que l’éditeur allemand ait l’intention de mettre sur le marché ce type de terminal protéiforme. Pour ses développements mobiles, SAP a souvent mis en avant sa proximité avec Apple, les iPad servant habituellement aux démonstrations du leader mondial des ERP.
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