Microsoft réussira-t-il à faire taire les voix qui se sont élevées contre son « score de productivité » Voilà quelques semaines que l’éditeur a adossé cet outil de télémétrie à sa suite bureautique cloud. Promesse : permettre aux organisations d’optimiser l’usage des logiciels qui la composent et des technologies sous-jacentes.
Certains aspects de la démarche ont laissé planer le spectre d’une surveillance au travail. En particulier, une fonctionnalité listant les noms et prénoms des utilisateurs, avec des renseignements sur leur activité. Il existait bien une option pour rendre ces données anonymes. Mais elle était, par défaut, désactivée.
Il n’en est désormais plus question. Microsoft a tout simplement décidé de retirer tout affichage de l’identité des individus. L’agrégation des données se fera toujours sur les mêmes métriques, mais au niveau de l’organisation.
Cette modification s’assortit d’évolutions sur l’interface. L’objectif est double, selon Microsoft. D’un côté, clarifier auprès des administrateurs ce qui est suivi et ce qui ne l’est pas. De l’autre, démontrer qu’il « ne s’agit pas de noter les collaborateurs ».
L’initiative plaît au fondateur de Basecamp (logiciel de gestion de projet). L’intéressé s’était montré particulièrement critique. Désormais, il relaie les plates excuses d’un membre de Microsoft impliqué dans la mise en place du « score de productivité ».
Même son de cloche chez Wolfie Christl. L’activiste autrichien avait été l’un des porteurs de la contestation.
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