La question de la prise de contrôle par Vivendi de la totalité des parts de SFR revient sur le devant de la scène. Si jusqu’à présent, Vodafone, qui détient 44 % de SFR, avait toujours refusé de libérer l’opérateur français, l’arrivée d’un nouveau directeur général pourraient remettre en cause la situation.
Successeur de Arun Sarin, Vittorio Colao ne voit pas la participation de son entreprise dans le capital de SFR comme stratégiquement indispensable, croit savoir le cabinet d’analyse Oddo, rapporte La Tribune (11/01). De son côté, Vivendi, qui détient 56 % de SFR, n’a jamais caché son ambition de racheter les parts de Vodaphone.
Mais rien ne presse, aucun des deux groupes n’étant soumis à des pressions financières particulières. Pour l’heure, aucune décision ni projet autour de SFR ne sont avancés. Et, officiellement, Vodafone n’aurait pas modifié d’un iota sa stratégie à l’égard de l’opérateur, mobile et fixe, français. A savoir, se positionner comme simple actionnaire sans pouvoir au quotidien, au-delà des grandes manœuvres (comme le rachat, en 2008, de Neuf Cegetel).
SFR a rapporté 500 et 336 millions d’euros, respectivement en 2008 et 2007, à Vodafone. Si Vivendi veut détenir l’intégralité de SFR, il devrait verser entre 7 et 9 milliards d’euros à Vodafone. La récente arrivée de Free sur les marchés mobiles va-t-elle accélérer les ambitions de Vivendi en la matière?
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