Début février, Nokia Siemens Network (NSN) annonçait la suppression de 3000 postes en Allemagne dans le cadre de son plan de restructuration massif de près d’un quart des 74 000 salariés de l’équipementier dans le monde. Une annonce qui a du mal à passer du côté de… Siemens, coactionnaire, avec Nokia, du fournisseur de solutions réseau.
« Siemens n’acceptera pas sans rechigner que NSN disparaisse purement et simplement de Munich », a déclaré Joe Kaeser, directeur financier de Siemens, au quotidien local Sueddeutsche Zeitung samedi 10 mars. Des propos rapportés par Reuters.
Alors que Siemens, propriétaire pour moitié du capital de Nokia Siemens, a forcément validé le plan de restructuration de NSN, l’industriel allemand ne s’attendait visiblement pas à la brutalité des conséquences et à la réaction indignée des employés. « Il est vraiment temps pour les représentants patronaux de NSN et les syndicaux de s’asseoir et de chercher des solutions de manière constructive économiquement viables pour le site de Munich », insiste Joe Kaeser dans l’entretien accordé au quotidien.
Selon le responsable financier de Siemens, le plan de restructuration ne vise pas principalement à réaliser des économies, mais la recherche de consolidation des actifs. Et de rappeler que Nokia et Siemens ont réinjecté 500 millions d’euros chacun (1 milliard au total) au pot du capital de Nokia Siemens. Ce qui suppose que la compagnie a les moyens de soutenir cette restructuration. Pas certain que Jasper Ovesen, nommé executive chairman du conseil d’administration de Nokia Siemens en septembre 2011, partage ce point de vue.
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