Réveiller une épargne « endormie » et réorganiser une « chaîne du financement désarticulée ». Telle est l’ambition affichée par Tech in France, l’ex-Afdel, qui dévoile ce jour ses premières propositions pour 2017. Celles-ci visent toutes à renforcer le financement des start-ups françaises, un domaine où Tech in France considère le système français déficient. « Il n’est pas acceptable que, dans un pays où l’épargne est abondante (4 461 milliards d’euros, selon un rapport de la Banque de France, NDLR) et où l’écosystème des investisseurs publics et privés est aussi dynamique, les entreprises les plus créatives ne parviennent pas à se financer à la hauteur de leurs ambitions », écrit Bertrand Diard, le président de l’association et par ailleurs co-fondateur de Talend (en photo ci-dessus).
En ligne de mire, les « maillons faibles » de notre chaîne de financement et la volonté affichée de multiplier par 10 la capacité d’investissement du pays dans l’innovation. « Si, lors de la phase d’amorçage, les aides publiques et les fonds privés ne manquent pas, et que la BPI a considérablement dynamisé le marché dans la phase suivante, c’est au moment du troisième tour de table que les difficultés apparaissent, notamment, du fait d’une fiscalité lourde, complexe et particulièrement décourageante pour les investisseurs », écrit l’association.
Pour faire bouger les lignes, Tech in France milite pour une réforme de la fiscalité française qui, selon les termes de Bertrand Diard, « préfère favoriser les bas de laine au détriment des entreprises qui créent des emplois et de la richesse ». Trois séries de mesures sont proposées aux candidats à la présidentielle pour permettre aux start-up de ‘passer à l’échelle’ et de devenir des licornes (soit une société de moins de 10 ans valorisée plus d’un milliard de dollars, ce qui est le cas, en France, de BlaBlaCar et OVH ) :
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