Pour gérer vos consentements :
Categories: Régulations

Un fonds d’investissement russe lorgne Sealand, l’îlot pirate

Le feuilleton continue. L’amas de métal et d’acier flottant au large des côtes britanniques, qui a servi de base d’émission de programmes piratés, n’a pas fini de faire parler de lui. Le  » micro-Etat » suscite encore des convoitises. Cette fois-ci, les intéressés se trouvent de l’autre côté de l’Oural. En effet, un groupe d’investisseurs russes se déclarerait intéressé par l’ancienne base militaire. Ces derniers souhaitent installer un émetteur de communication indépendant. Dotée d’une telle installation, Sealand pourrait émettre sans contrainte et proposer un accès à Internet tout aussi libre. Cette nouvelle marque d’intérêt fait suite à l’offre déjà proposée par Pirate Bay. En effet, le pirate scandinave considère toujours la  » principauté » flottante comme le lieu idéal susceptible d’accueillir le partage de fichiers illégaux ou encore les contenus politiques ou pornographiques interdits de circulation sur la Toile . Un vrai paradis de pirates, en somme. Rappelons qu’il s’agit d’une plate-forme militaire britannique abandonnée par l’armée après la seconde guerre mondiale. Roy Bates, un ancien gradé de l’armée britannique avait décidé de s’installer sur l’île et d’y emettre, en 1965, une radio pirate baptisée Radio Essex. A l’heure actuelle, une seule chose est sûre. Les péripéties de l’île n’ont pas manqué d’intéresser l’industrie cinématographique. Le cinéaste britannique Mike Newell devrait réaliser un long métrage autour de l’histoire rocambolesque de l’île.

Pirate Bay piraté par…des géants des médias La plate-forme suédoise a décidé de déposer plainte contre les géants des médias. La fuite innoportune d’une série de courriels en provenance de MediaDefender, un éditeur de solution anti-piratage, aurait prouvé l’implication de la société éditrice et de ses commanditaires dans la série d’attaques récemment subies par la plate-forme de partage. Le site a essuyé dénis de service, hacking et spamming. Les 700 Mb de mails dont dispose Pirate Bay confirment l’implication de l’éditeur et surtout les pratiques douteuses d’une industrie prête à recourir à tous les moyens, y compris les plus vils, pour protéger ses contenus.

Recent Posts

AWS abandonne WorkDocs, son concurrent de Dropbox

Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…

2 jours ago

Eviden structure une marque de « serveurs IA »

Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…

2 jours ago

SSE : l’expérience se simplifie plus que les prix

Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…

3 jours ago

IA générative : les lignes directrices de l’ANSSI

Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…

3 jours ago

De la marque blanche à l’« exemption souveraine », Broadcom fait des concessions aux fournisseurs cloud

À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.

3 jours ago

iPadOS finalement soumis au DMA

iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.

4 jours ago