Amener la fibre optique jusque dans les résidences et entreprises (FTTH) des zones rurales. Tel est l’ambitieux projet de Wibox, une offre d’accès Internet créée en 2009 par Altitude Telecom et fusionné avec Luxinet en septembre 2010.
Grâce à cette opération, Wibox a voulu se donner les moyens de développer son offre pour les particuliers et les professionnels en zones rurales, en proposant notamment du haut et du très haut débit grâce à la fibre optique, indique ITespresso.fr. A l’origine, le fournisseur était spécialisé dans l’accès hertzien à base de Wimax. Cette technologie est déployée dans de nombreux départements par sa maison-mère, Altitude Infrastructure, qui exploite des réseaux d’initiatives publiques (RIP) co-financés par les collectivités.
La semaine dernière, Wibox a ainsi présenté son offre FTTH rural à base de triple play (TV, téléphonie fixe et Internet) qui permet notamment un accès à Internet illimité de 100 Mbit/s pour 34,90 euros par mois. Détail notable, le FAI n’a pas les mêmes ambitions que ses concurrents en matière de développement de la fibre optique, faute d’avoir les fonds propres nécessaires pour investir dans la création de son propre réseau. Il se contente donc de « collecter » les réseaux d’initiatives publiques ayant déployés quelques centaines ou milliers de prises FTTH sur leur territoire.
Cette stratégie n’est pas dénuée de bon sens à moyen terme dans la mesure où les opérateurs « poids lourds » nationaux privilégient les zones denses ou moyennement denses. Ces mêmes acteurs ne veulent généralement pas s’appuyer sur les offres de collectes des gestionnaires de RIP pour des raisons économiques (maîtrise intégrale de leurs coûts), techniques (maîtrise intégrale de l’infrastructure) et commerciales. Cette volonté de s’affranchir des RIP permet d’ajuster plus librement les offres en fonction de la pression concurrentielle.
Suite de l’article: 4000 clients THD
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