Quel traitement appliquer aux PC « non compatibles » avec Windows 11 ? La stratégie de Microsoft n’est, pour le moment, pas claire comme de l’eau de roche.
Les frontières mêmes de la compatibilité sont floues. Il y a bien des spécifications matérielles minimales. Mais il a fallu du temps – et des rebondissements – pour les graver dans le marbre. Et leur mise en œuvre n’a pas été uniforme. Le cas des VM en témoigne.
À l’heure actuelle, Microsoft ne bloque pas l’installation de Windows 11 sur les machines qui ne respectent pas ces spécifications minimales. Quant à savoir s’il en sera du même une fois l’OS en version stable (le 5 octobre), il n’y a pas d’annonce ferme. Plutôt une multitude d’avertissements et de démarches dissuasives. Parmi elles, laisser planer la menace de couper l’accès aux mises à jour – en tout cas via Windows Update.
Au rang des avertissements, il y a l’outil officiel de vérification de compatibilité (PC Health Check). Mais aussi un message qui s’affiche dans le cas où on lance tout de même l’installation. En l’état, il informe essentiellement de deux choses :
« En cliquant sur Accepter, vous reconnaissez avoir lu et compris cette déclaration » conclut ce message aux airs de contrat.
En toile de fond, la dynamique très incertaine du marché mondial des PC. Les derniers pointages trimestriels de Gartner et d’IDC – dont les analyses en la matière font référence – en témoignent. L’un et l’autre constatent un net ralentissement de la croissance des ventes en volume. Mais peinent à prédire la trajectoire future du marché, y compris à court terme.
Deux grandes inconnues se dégagent. Nommément, la pénurie de semi-conducteurs et la fin de la pandémie. On n’ignore pas tout de la première, qui a déjà démontré ses effets tant sur les prix que sur les délais d’approvisionnement. Et, par rebond, sur les stratégies d’achat. La question est plutôt « combien de temps encore ? ».
Dans une certaine mesure, la même question se pose eu égard à la pandémie. Mais au-delà du timing, les doutes portent sur les phénomènes de consommation que la fin de cette période induira. Là aussi, on a déjà perçu des effets. Les levées de restrictions ont en l’occurrence induit un report des achats sur d’autres catégories de biens et services que les produits électroniques.
Il existe également des signaux plus positifs en apparence. Dont la probabilité d’une vague d’achats en entreprise pour équiper les salariés lors du retour au bureau.
Illustration principale © ONTHANHTHINH – Adobe Stock
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