La Chine met en demeure Microsoft de s’expliquer sur certaines pratiques qu’il emploie, jugées comme des atteintes aux lois locales de la concurrence. Ceci fait suite à l’enquête menée par l’État chinois pour possible abus de position dominante de la part de la firme américaine.
Reste que les arguments mis aujourd’hui en avant ressemblent plus à une excuse qu’à un véritable dérapage signé Microsoft. La State Administration for Industry and Commerce (SAIC) chinoise reproche en effet à la firme d’utiliser des clés de licence pour ses produits. Une pratique qui n’a pourtant pour objectif que de limiter le piratage des logiciels développés par la société.
Microsoft aura vingt jours pour s’expliquer sur ce point. Tout du moins s’il arrive à déterminer ce qui lui est réellement reproché dans cette affaire, tant elle semble confuse.
Windows et Office seraient principalement visés, avec en toile de fond des récriminations concernant leur système d’activation, leur interopérabilité avec d’autres solutions et la vente conjointe de ces deux offres.
Une chose est certaine, la Chine boude de plus en plus les solutions Microsoft. Chose d’autant plus vraie que les tensions entre États-Unis et Chine vont grandissantes et que la fin de vie de Windows XP prive le pays d’un OS bon marché, car aisément piratable.
En mai, la Chine écartait Windows 8 (voir « Windows 8 interdit sur les PC de l’administration chinoise ») avant de se prononcer en faveur d’une solution Linux conçue localement (voir « La Chine boude Windows au profit de Linux »). La semaine passée, la Chine a confirmé souhaiter lancer son propre système d’exploitation en octobre (voir « La Chine va lancer son propre OS pour s’affranchir de Windows »). Une plate-forme open source qui devrait par la suite être étendue au monde mobile.
A lire aussi :
Un temps pressenti pour constituer le socle d'une suite bureautique AWS, Amazon WorkDocs arrivera en…
Eviden regroupe cinq familles de serveurs sous la marque BullSequana AI. Et affiche le supercalculateur…
Le dernier Magic Quadrant du SSE (Secure Service Edge) dénote des tarifications et des modèles…
Formats de paramètres, méthodes d'apprentissage, mutualisation GPU... Voici quelques-unes des recommandations de l'ANSSI sur l'IA…
À la grogne des partenaires VMware, Broadcom répond par diverses concessions.
iPadOS a une position suffisamment influente pour être soumis au DMA, estime la Commission européenne.